La France accueillera en 2015 la 21ème Conférence des Parties à la CCNUCC (COP21) et la 11e session de la réunion des Parties au Protocole de Kyoto.
Cette conférence devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international pour l’après-2020, en adoptant ses grandes lignes comme convenu à Durban, avec comme objectif que tous les pays, dont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre - pays développés comme pays en développement - soient engagés par un accord universel contraignant sur le climat.
La France souhaite un accord applicable à tous, suffisamment ambitieux pour permettre d’atteindre l’objectif des deux degrés, et doté d’une force juridique contraignante. Celui-ci devra trouver un équilibre entre l’approche de Kyoto – une division mathématique des engagements de réduction d’émissions, à partir d’un plafond commun – et celle de Copenhague, un ensemble d’engagements nationaux non contraignants et sans caractéristiques comparables.
L’accord devra enfin mettre en œuvre un changement de paradigme, prenant en compte le défi climatique non comme un nécessaire "partage du fardeau" des émissions, mais également comme une opportunité de créations d’emplois et de richesses, d’invention de nouveaux modes de production et de consommation.