L’Espagne avait lancé un vaste programme d’énergies renouvelables, essentiellement solaire et éolien. Lorsque la crise financière éclata, le gouvernement revit à la baisse les subventions à ces secteurs. Des investisseurs étrangers continuèrent pourtant à investir. Ils réclament aujourd’hui des compensations et poursuivent l’Espagne devant des tribunaux internationaux pour perte de bénéfices ou pour cause d’ "expropriation des investissements".
(Centrale solaire d’Abengoa qui poursuit l’Etat espagnol pour "pertes de bénéfices", alors que lors des neuf premiers mois de 2013, Abengoa annonçait une hausse de 17 % de ses revenus !)
Comme l’Espagne a signé le Traite de la Charte de l’Energie, elle risque de devoir payer des millions d’€ à ces spéculateurs, alors que les citoyens espagnols subissent une des pires crises de leur histoire !
Un avertissement clair alors que des négociations pour un traite de libre échange sont menées dans le plus grand secret entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
Le chapitre intitulé "Espagne : du rêve solaire... au cauchemar judiciaire" est tiré de l’excellent rapport du Coporate Europe Observatory et du Transnational Institute :
« Profiter de la crise » ou comment les multinationales et les cabinets d’avocats jouent les charognards sur le dos des pays européens en crise »