Afin de lier sensibilisation et engagement concret, l’association Art et Environnement dont Philippe Pastor est le fondateur, s’associe avec la Fondation Nicolas Hulot, partenaire de la SNCF, représentée par Patrick Ropert, directeur des gares et connexions, pour mener des actions de reforestation.
10 000 arbres seront ainsi plantés en 2015 à Madagascar.
La présence de Nicolas Hulot s’impose donc comme une évidence ce mardi 25 novembre à la Gare du Nord, il assiste à la clôture de l’exposition éphémère « Les arbres brûlés » de l’artiste Philippe Pastor.
En 2003, la canicule bat son plein, le Var subit d’importants feux de forêt près de 40 000 hectares partent en fumée. Touché par cette catastrophe, il se lance dans une série de sculptures pour sensibiliser et susciter une prise de conscience générale. Les arbres calcinés sont mélangés à de la taule de voitures accidentées.
À travers cette œuvre, Philippe Pastor dénonce un autre symbole « d’autodestruction ». Dans le cadre de l’exposition universelle de Milan, le pavillon Monaco représentera cet artiste monégasque engagé au service de la nature, et qui travaille depuis quinze ans avec la préoccupation de l’environnement chevillée au coeur.
"Moins de mots, plus d'engagements"
Il faudra attendre l’exposition éphémère à Paris pour que ces deux défenseurs de l'écologie se rencontrent. Ils sont complémentaires: l’un utilise les mots, l’autre ses œuvres pour interpeller les citoyens.
Dans sa démarche d’artiste Philippe Pastor a « toujours fait le maximum pour que le monde réalise qu’il faut changer. Qu’est ce qu’on va laisser à nos enfants ?
Ce n’est pas des comptes en banque qu’il faut leur laisser mais de l’air respirable ».
Tout comme lui, Nicolas Hulot espère une prise de conscience des participants lors de la prochaine conférence climat en 2015 à Paris : « Nous serons tous gagnants ou tous perdants. Mon message est très clair, personne ne pourra se réjouir d’un échec. »
Nicolas Hulot souhaite le moins de mots possible et le plus d’engagements. Des engagements chiffrés, juridiquement contraignants, assortis des instruments qui permettront de les réaliser. Il attend du concret, de l’intelligence et de la solidarité politique. Mais en réalité, cela dépend de la volonté de 195 pays qui n’ont pas tous forcément la même grille de lecture.
Dans les sujets principaux à aborder en 2015 plusieurs questions s'imposent.
Comment entrer dans une économie qui renonce des énergies fossiles ?
Comment aider les pays du sud à s’adapter au changement climatique et avec quels moyens ?
Ou encore comment lutter contre la désertification pour avoir une économie prospère en se passant du pétrole du charbon et du gaz ?