Le blog de Yannick LE MOING

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Les enjeux de la COP21

Publié par YLM sur 19 Juillet 2015, 08:48am

Catégories : #Société et Environnement

La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ou COP21, qui va se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 sur le site de Paris-Le Bourget, va rassembler près de 40 000 participants – délégués représentants chaque pays, observateurs, membres de la société civile...

Il s’agit du plus grand événement diplomatique accueilli par la France et également de l’une des plus grandes conférences climatiques jamais organisées.

La responsabilité de la France est double :

  • Comme pays hôte, la France va devoir accueillir les participants dans les meilleures conditions de travail, de transports, d’hébergement.
  • Occupant la présidence de la conférence, elle aura à faciliter les débats entre pays et assurer un fonctionnement transparent et inclusif du processus de négociation.

L’enjeu est de taille : il s’agit d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’impulser/d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone.

Pour cela, le futur accord devra traiter, de façon équilibrée, de l’atténuation – c’est-à-dire des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C - et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants. Ces efforts devront prendre en compte les besoins et capacités de chaque pays.

Enfin, l’accord doit entrer en vigueur à partir de 2020 et devra être durable pour permettre une transformation à long terme.

Chaque pays doit publier, dès que possible et avant la COP21, une contribution présentant ses efforts nationaux. Cet exercice constitue une grande nouveauté dans le cadre des négociations climatiques internationales. La France s’est engagée à aider les pays en difficulté dans la préparation de leur contribution, afin que chacun puisse présenter, en fonction de sa situation, une contribution nationale participant à la lutte universelle contre le dérèglement du climat. À la veille de la conférence de Paris, le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies rendra publique une synthèse de ces contributions, ce qui permettra de voir l’effet cumulé de tous ces efforts.

Autre objectif essentiel visé à Paris : la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de source publique et privée, à partir de 2020.

Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste. Une partie de ces financements transitera par le Fonds vert pour le climat, dont la première capitalisation a atteint 10,2 milliards de dollars, dont près d’un milliard abondé par la France. Plus largement, la conférence de Paris doit adresser aux acteurs économiques et financiers les signaux nécessaires à la réorientation de leurs investissements, afin d’engager la transition vers des économies bas carbone.

Enfin, de nombreuses initiatives sont aujourd’hui développées par une diversité d’acteurs non-gouvernementaux : villes, régions, entreprises, associations…

C’est ce que l’on appelle l’Agenda des solutions, aussi appelé Plan d'action Lima-Paris (PALP). Depuis le sommet de New York de septembre 2014, une dynamique positive de mise en œuvre d’actions concrètes, d’échanges de bonnes pratiques et de transferts de connaissances prend de l’ampleur. Cet ensemble viendra compléter les engagements des États, porter un message d’opportunités économiques et sociales et ainsi contribuer à renforcer l’ambition de chacun.

Source : www.cop21.gouv.fr

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