Publié en novembre 2013
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été adoptée en 1992 et a depuis été ratifiée par 195 Parties.
Afin de la mettre en œuvre, le Protocole de Kyoto a été adopté en 1997 et est entré en vigueur en 2005.
Il a fixé des objectifs de réduction ou de limitation des émissions de gaz à effet de serre aux seuls pays développés et aux économies en transition.
En 2007, les Parties ont initié des travaux visant à élaborer un accord sur le climat pour l’après-2012, qui s’appliquerait à tous les émetteurs de gaz à effet de serre.
La COP21 sera organisée à Paris, sur le site Paris-le Bourget qui présente sur le plan logistique la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles, la société civile et les médias.
L’accord politique de Copenhague en 2009, les conférences de Cancún (2010), de Durban (2011) et de Doha (2012) ont posé les fondements de ce nouveau régime international, en complétant les instruments en place dans le cadre de la CCNUCC et du Protocole de Kyoto.
En 2011, les Parties ont affirmé leur volonté de conclure un nouvel accord sur le climat en 2015, afin qu’il puisse entrer en vigueur en 2020.
Conformément au règlement interne de la CCNUCC qui prévoit une rotation annuelle par groupe régional des Nations unies, l’accueil du sommet de 2015 reviendra à un pays d’Europe de l’Ouest.
En septembre 2012, le président de la République François Hollande a fait part de la candidature de la France pour accueillir en 2015 cette échéance majeure que seront la 21ème Conférence des Parties à la CCNUCC et la 11ème session de la réunion des Parties au Protocole de Kyoto.Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a confirmé cette candidature lors de la conférence de Doha (COP18) en décembre 2012.
Afin de préparer dans les meilleures conditions possibles la tenue de cette conférence, la France a choisi de l’organiser à Paris, sur le site Paris-le Bourget qui présente sur le plan logistique la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles, mais aussi la société civile et les médias, qui sont des composantes essentielles du succès de la conférence.
La France a choisi de placer cette conférence sous le signe de l’exemplarité environnementale, et mettra en œuvre un programme d’action permettant de réduire au maximum l’impact de la réunion sur le plan des consommations de ressources naturelles (eau, déchets, énergies) et des émissions de gaz à effet de serre.
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère s’est accrue de plus de 20 % depuis 1958.
Cette hausse est le résultat de l’activité humaine et s’explique principalement par la combustion de combustibles fossiles et la déforestation.